De nos jours, et parce que l’alcool et la drogue font encore des ravages au volant, de nombreux contrôles routiers sont mis en place par les autorités compétentes.
Ainsi, fini le temps où l’on sortait en virée à 7 ou 8 dans une voiture, avec un conducteur aussi éméché que ses passagers, et c’est tant mieux.
Si l’on a tout d’abord assisté à des contrôles d’alcoolémies, à l’aide d’éthylotest de plus en plus performant, c’est aujourd’hui au tour du cannabis et de certaines autres drogues, d’être détectables rapidement lors de contrôles aussi légaux, qu’inopinés. Mais qu’en est-il exactement du CBD face à ce genre de situation ?
Mieux vaut être clean au volant
Sans aucune morale, mais juste pour rappeler une triste réalité, il y a toujours aujourd’hui plus de 3000 morts par an sur les routes de France. Et pour la plupart, les chauffeurs se trouvaient en état d’ivresse ou sous l’effet d’un produit stupéfiant.
C’est pourquoi le gouvernement envoie toujours un peu plus de policiers et gendarmes pratiquer des contrôles aux 4 coins de la France, en centre-ville comme aux abords des agglomérations, mais aussi en campagne.
Aucun endroit n’est donc épargné, et il vaut mieux s’en tenir aux règles dictées par la loi, si l’on ne souhaite pas écoper d’une sévère amende, accompagnée d’un retrait de permis de conduire et de l’annulation de points.
Si tout le monde s’accorde à dire que les contrôles sont opportuns pour les mesures concernant l’alcool au volant, certains dénoncent l’exagération du propos face aux risques encourus en conduisant sous l’emprise du cannabis.
Mais le gouvernement s’en défend en insistant sur le fait que la drogue au volant fait elle-aussi des dégâts mortels sur nos routes, et que de toute façon, cette drogue est toujours illégale à la consommation en France.
Un contrôle routier plus vicieux avec le cannabis
On sait tous qu’après 1 ou 2 verres de boissons contenant de l’alcool, il n’est plus question pour qui que ce soit de se glisser derrière son volant pour prendre la route. Du reste, on peut même s’auto-contrôler à l’aide d’un éthylotest gardé soigneusement au fond de sa boîte à gants, et ainsi s’éviter des ennuis en cas de contrôle.
Ainsi, en se découvrant soi-même positif, il est plus sage de prendre la décision d’appeler un proche qui puisse venir nous chercher, ou bien de se reposer quelques heures, bien garé, et à l’arrière de son véhicule, en attendant que les effets de l’alcool aient disparu.
Malheureusement, la situation n’est pas la même pour le cas du cannabis et d’autres stupéfiants lors d’un contrôle routier.
En effet, vous pensez peut-être n’avoir aucun souci pour conduire car le dernier joint consommé remonte à plusieurs jours.
Mais attention au piège, car ce n’est pas le cas : le THC, qui est la molécule stupéfiante contenue dans le cannabis, est repérable dans un test salivaire au moins sur les 8 derniers jours, voire plus, suivant votre degré de consommation ! Il en sera de toute façon ainsi tant que le cannabis sera illégal sur le territoire français.
Un test salivaire sous CBD
Le CBD étant un cannabis thérapeutique, quasiment débarrassé à 98% de tout THC, il est autorisé légalement à la vente et à la consommation en France. Seule la production en est interdite, car trop ressemblante avec celle du cannabis classique, qui reste un stupéfiant à cause de son taux important de THC.
Si l’on a créé le CBD, c’est pour pouvoir profiter des vertus de la plante cannabis, sans avoir les effets planants, car psychoactifs, de la drogue dite douce comparée aux dangereux opiacés. Mais alors, si le CBD est légal et qu’il n’appartient pas à la liste des produits stupéfiants, il n’y a donc aucun dangers à conduire après l’avoir consommé ?
On aimerait pouvoir dire oui, ce serait plus logique, mais cela n’est pas possible de répondre catégoriquement à 100 %, malheureusement. Premièrement, le CBD est un relaxant, qui peut agir avec efficacité tel un somnifère suivant les personnes.
Il est donc conseillé de rester tranquille chez soi après la consommation, pour profiter au mieux de l’effet détente, loin de toute activité comme la conduite ou l’emploi de dangereux outils.
Deuxièmement, et c’est là où la situation peut parfois tourner en votre défaveur : il arrive que certains CBD aient légèrement plus que les 0,2% de THC prévus par la loi.
Si c’est le cas de votre CBD, et qu’en plus vous le consommez en inhalant, il peut y avoir de fortes probabilités pour que vous soyez positifs au test salivaire, mais aussi urinaire, bien évidemment. Auquel cas l’amende peut être élevée et accompagnée d’un avertissement, dûment noté sur votre casier judiciaire.