Pour de diverses raisons, certaines personnes sombrent dans l’alcoolisme, que ce soit suite à des soucis ou à une habitude de consommation.
L’alcool a des effets hypnotiques ou bien désinhibiteurs éphémères qui aident le consommateur à oublier un court instant ses problèmes.
Il possède également des effets anxiolytiques ou bien antidépresseurs de courte durée qui permettent au consommateur de tenir le coup pendant les moments difficiles.
Ces effets entraînent par conséquent la dépendance. Et une très grande consommation d’alcool s’accompagne toujours d’alcoolisme et d’ivresse de plus en plus fréquents.
Et une alcoolodépendance comporte indubitablement des risques pour la santé. Voici nos conseils pratiques afin d’aider l’alcoolique à décrocher de son addiction à l’alcool.
Pourquoi décrocher de l’alcool est important ?
Sur le blog La Gramière, un alcoolodépendant peut y dénicher divers conseils essentiels pour l’aider à se sortir de manière rapide et efficace de son addiction à l’alcool.
Et sinon, afin de décrocher d’une dépendance, la meilleure méthode consiste à faire une réflexion sur les raisons pour lesquelles l’alcool est un ennemi de l’organisme.
L’alcool est tout d’abord très mauvais pour la santé du consommateur. Même quelques verres toutes les semaines peuvent présenter des risques pour sa santé, notamment pour son foie. Le foie est l’un des organes les plus importants du corps humain.
Sa fonction primaire est de faire transformer tous les types d’aliments ingérés afin qu’ils soient bien assimilés par notre corps. Boire de l’alcool provoque alors le dysfonctionnement du foie, car il ne parvient pas à le métaboliser de manière totale.
Du coup, le foie finit par développer différentes sortes de graisses. Par conséquent, des altérations hépatiques telles que la cirrhose sont provoquées à la suite de ce dysfonctionnement.
En raison des cellules hépatiques endommagées par la consommation importante d’alcool, les consommateurs sont plus susceptibles d’être exposés à des maladies cardiaques, un diabète de type 2 et d’AVC .
Par ailleurs, plusieurs causes des maladies cancéreuses sont particulièrement dues à une forte consommation d’alcool.
D’autre part, contrairement à ce que l’on peut croire, l’alcool n’aide nullement le consommateur à bien dormir.
En effet, l’alcool possède des effets anxiolytiques, mais le sommeil qui suit la consommation n’est pas du tout réparateur. De ce fait, l’alcool perturbe le sommeil et a un impact majeur sur la mémoire du consommateur.
Qui plus est, le sevrage d’alcool permet au cerveau d’être en bonne santé. L’alcool peut être considéré comme un produit anesthésiant.
De ce fait, comme toute substance anesthésiante, l’alcool agit comme un narcotique sur toutes les cellules de son cerveau. Cette action a pour effet de ralentir toutes les communications qui se produisent entre les neurones.
Par conséquent, quelques-unes des cellules du cerveau vont finir par mourir, entraînant alors la perte de tissu cérébral.
C’est pourquoi les alcooliques de plus de 10 ans finissent par avoir un volume de cerveau rétréci en raison des lésions cérébrales. À la fin, le risque de développer une démence au moment de la vieillesse est multiplié.
Les étapes pour décrocher de l’alcool
Se motiver
Il n’est jamais facile de décrocher lorsque l’on est alcoolodépendant. Mais lorsqu’on commence par se focaliser sur notre bien-être, on finit par examiner nos priorités et notre motivation afin de trouver la volonté d’arrêter l’alcool.
En analysant les différentes conséquences d’une forte consommation d’alcool, on peut déjà trouver une bonne motivation suffisante pour mettre fin à l’addiction alcoolique.
Recourir à un médecin
Lorsque la motivation a été trouvée, il faut directement demander conseil à un médecin. Le médecin peut aider un alcoolodépendant à dénicher des groupes de soutien divers pour l’aider à décrocher.
Par ailleurs, le médecin peut lui prescrire des traitements médicaux afin qu’il résiste à l’envie de boire par des médicaments adéquats.
En effet, le sevrage alcoolique peut entraîner dans un premier temps, des effets négatifs à savoir la nervosité. C’est pourquoi un suivi psychologique est particulièrement conseillé.
Recourir à des thérapies peut aider à gérer le stress. On peut également obtenir divers conseils de la part des autres membres du groupe de soutien.
Informer l’entourage
Il est primordial d’informer la famille et l’entourage lorsqu’on commence un sevrage alcoolique. Ça permet à l’entourage de faire attention pour ne pas vous inciter à en consommer pendant leur propre consommation.
Lors des soirées et des fêtes, il est important d’éviter les tentations en gardant toujours à l’esprit la raison pour laquelle vous ne devez pas boire.
Pratiquer des activités
Parfois, l’oisiveté est un risque majeur qui pousse l’alcoolodépendant à boire surtout s’il est célibataire.
En revanche, s’il essaie de participer à diverses activités telles que le sport ou la cuisine, l’envie d’alcool diminue. Le but principal des activités, c’est de trouver un moyen quelconque de faire gérer à l’alcoolique les moments de risque.